La production de miel divisée par trois en vingt ans, est repartie à la hausse en 2015


Apiculteur en tenue blanche de protection penché sur sa ruche qu’il vient d’ouvrir. Cette visite est organisée pour traiter l’essaim contre le varroa avec des lanières Apivar. Cette campagne de traitement s’effectue en l’absence de hausse après récolte.
Plusieurs études ont mis en évidence l'impact des néonicotinoïdes qui désorientent les abeilles, les empêchant de retrouver leur ruche, et diminuent leur résistance immunitaire.

 

 

Extrait de Sciences & Avenir du 11.03.2016 à 16h56

La production de miel, divisée par trois en vingt ans, est repartie à la hausse en 2015, malgré une mortalité toujours forte chez les abeilles, victimes notamment de certains pesticides. Avec une production estimée entre 15.000 et 17.000 tonnes, «2015 est une année normale, correcte, après trois années catastrophiques», a déclaré jeudi 10 mars 2016 à la presse Henri Clément, porte-parole de l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf). 2014 avait connu «la plus petite récolte» jamais enregistrée en France, avec environ 10.000 tonnes, a-t-il rappelé. Mais malgré l'embellie de 2015, «nous sommes loin des années 1995», a-t-il souligné. En 1995, 32.000 tonnes avaient été produites et encore 20.000 en 2011, rappelle l'association d'apiculteurs professionnels qui réclame de nouvelles interdictions de pesticides dont l'usage aggrave la mortalité des colonies.

L'année 2015 a été «une année bien meilleure, malgré les pesticides, grâce aux conditions météo plus favorables» mais aussi à «la présence de miellat qui a permis de compenser la faiblesse de certaines récoltes», a expliqué Henri Clément ...

Icône bleue d’une abeille stylisée pour inviter le visiteur à lire la  suite de l'article
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